CORRESPONDANCES | AFFINITIES |
Charles Baudelaire | trans. Stan Solomons |
La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, – Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. | Nature’s a temple where living pillars Sometimes let slip a rare syllable; And man’s a traveller through these symbol Forests, peering at him, familiar. As echos from infinitude confound Into a deep and sombre unity, Vast as the night, immense as clarity, Combining colour, scent and sound. Perfumes as cool as childrens’ flesh, Dulcet as oboes, green as grass, Others, victorious, corrupt, and rich, Grow to infinity and pass Outwards like amber, musk and incense, Lauding the ecstasy of mind and sense. |
Trans. Copyright © Stan Solomons 2006
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